Pollution de l’air liée à la dépression post-partum dans une grande cohorte de Californie du Sud
Des recherches menées par l’Université de Californie à Irvine ont découvert une association significative entre l’exposition à long terme à la pollution de l’air avant et après l’accouchement et des risques plus élevés de dépression post-partum (PPD).
Dans leur article intitulé « Association of Antepartum and Postpartum Air Pollution Exposure With Postpartum Depression in Southern California », publié dans Réseau JAMA ouvertl’équipe a utilisé les expositions à la pollution de l’air ambiant sur la base des adresses résidentielles maternelles de 340 679 participantes.
En utilisant des moyennes mensuelles de particules, de dioxyde d’azote et d’ozone, les chercheurs ont recherché les tendances entraînant une PPD. Des augmentations ont été constatées dans les expositions antepartum et postpartum à l’ozone et aux particules, mais pas au dioxyde d’azote.
Les risques de PPD étaient principalement associés à de petites particules organiques et à l’exposition au carbone noir au début de la grossesse et pendant les périodes post-partum. Un risque plus élevé de PPD était également associé à l’ozone pendant toute la grossesse et les périodes post-partum.
Les résultats suggèrent que la pollution de l’air, bien qu’associée à des effets indésirables, est un facteur de risque environnemental potentiellement modifiable pour la PPD. L’identification des périodes d’exposition critiques à certains types de pollution atmosphérique peut éclairer les interventions visant à améliorer la santé mentale maternelle.
Le document ne révèle pas clairement d’autres tendances liées aux données démographiques des participants. Les participants blancs et riches non hispaniques étaient plus susceptibles de recevoir un diagnostic de PPD, ce qui pourrait refléter l’accès aux soins de santé, car ce groupe est généralement le moins susceptible de vivre dans des zones plus polluées.
Les zones de pollution plus élevée par rapport à la démographie ne sont pas explicitement mises en évidence dans l’étude, de sorte que les associations entre les richesses démographiques n’ont pas pu être abordées. Des recherches continues dans différentes régions et populations démographiques sont nécessaires pour mieux comprendre la relation entre la pollution atmosphérique et la PPD et son impact sur la santé publique.
Les auteurs notent qu’il existe d’autres covariables non mesurées ou résiduelles, telles que les antécédents psychiatriques, les événements indésirables de la vie et l’état civil, qui pourraient affecter la santé mentale et potentiellement biaiser les estimations.
Même avec les limites de la collecte de données plus nuancées auprès des participants, la taille robuste de l’échantillon souligne de manière significative l’importance de considérer la pollution de l’air comme un facteur de risque de dépression post-partum et la nécessité d’interventions ciblées pour atténuer ses effets, en particulier dans les populations vulnérables.
Plus d’information:
Yi Sun et al, Association d’exposition à la pollution atmosphérique antepartum et post-partum avec dépression post-partum en Californie du Sud, Réseau JAMA ouvert (2023). DOI : 10.1001/jamanetworkopen.2023.38315
© 2023 Réseau Science X
Citation: Pollution de l’air liée à la dépression post-partum dans une grande cohorte de Californie du Sud (25 octobre 2023) récupéré le 25 octobre 2023 sur
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