tué pour avoir refusé ses avances
A Tanger, une jeune fille de 17 ans a été poignardée à mort après avoir refusé les avances de son collègue. Ce dernier a été condamné à la réclusion à perpétuité.
Les faits remontent à juillet. Un homme de 19 ans travaillant dans une usine textile du quartier Gueznaia à Tanger a tué son collègue de 17 ans, qui avait refusé ses avances. Equipé d’une arme blanche, il l’a poignardée à plusieurs reprises : coups de couteau au visage, à la poitrine et sur d’autres parties du corps, rapporte Al-Akhbar. Les tentatives d’autres travailleurs pour sauver la jeune femme ont été vaines, car leur collègue avait menacé « de tuer quiconque oserait s’approcher de lui ». Ils ont quand même eu le réflexe d’alerter la gendarmerie présente sur place. Arrivés sur place, ils ont réussi à neutraliser le meurtrier. Après son arrestation, il a été placé en garde à vue en vue de l’enquête ouverte ensuite sous la supervision du procureur général du Roi près la cour d’appel de Tanger.
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Lors de son audition, le jeune homme a reconnu les faits. Son procès commence ensuite. A la barre, il souhaite faire croire qu’il est atteint de la maladie d’Alzheimer et refuse de répondre aux questions du président du tribunal. Mais le magistrat était plus malin que lui. Sachant qu’il était croyant et pratiquant, il lui posa certaines questions relatives à la rak’ah (unités de prière), auxquelles il répondit. Après l’avoir démasqué, le juge a refusé la demande d’examen médical présentée par sa défense. Jeudi, la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tanger a condamné le meurtrier à la réclusion à perpétuité.