Autoroutes du Maroc : le Parlement s’implique
Ibrahim Khiyi, député du RNI, est le président de la mission exploratoire parlementaire sur la Société nationale des routes du Maroc (ADM), le parlementaire de l’USFP Abdelhak Amghar en est le rapporteur. L’objectif de la mission est d’identifier les problèmes et dysfonctionnements liés aux équilibres budgétaires d’ADM au cours des deux prochaines semaines, en se basant sur les informations circulant dans les médias, informe Al3omk Mohamed Melal, président de la commission des infrastructures de base, de l’énergie, des minéraux et de l’environnement. Il devra examiner l’historique des délais de paiement de l’entreprise vis-à-vis d’autres sociétés et commerces, ainsi que le retard constaté dans la construction de certains tronçons routiers et les services offerts par l’entreprise. Cette mission devrait également rencontrer le Ministre de l’Equipement et de l’Eau et le Ministre du Transport et de la Logistique ainsi que le PDG d’ADM, effectuer des visites de terrain, puis examiner les conditions de travail des salariés de l’Entreprise.
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Récemment, la Société nationale des routes du Maroc (ADM) a essuyé des critiques de la part des parlementaires en raison de la mauvaise qualité des aires de repos, de la hausse des prix des produits et services proposés hors carburant – multipliés par deux ou trois par rapport à ceux des grands marchés et magasins. -, et des travaux de construction qui sont toujours en cours. Le député du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), Abdellatif Zaeim a demandé au ministre des Transports et de l’Equipement, Nizar Baraka, les critères de qualité du réseau de stations-service le long des autoroutes au Maroc. Quant à l’élu du parti Rassemblement national des indépendants (RNI), Mohammed Chouki, il a appelé le ministre à prendre des mesures pour alléger les souffrances des usagers de l’autoroute qui paient en espèces. L’entreprise est accusée d’offrir davantage de voies aux usagers du « pass » au détriment de ceux qui paient en espèces, obligeant ainsi certains à acquérir la carte de service « Jawaz ».