De fortes pluies perturbent le dernier jour de la tournée royale britannique au Kenya
Mombasa (Kenya) (AFP) – La dernière journée du roi Charles III au Kenya vendredi a été perturbée par de fortes pluies et des inondations alors qu’il visitait le cœur historique de la ville de Mombasa, dans l’océan Indien.
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Le mauvais temps a fait dérailler les projets de Charles et de la reine Camilla de se rendre à Fort Jesus, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO vieux de 400 ans, dans la vieille ville de Mombasa, à bord d’un tuktuk électrique.
Au lieu de cela, le couple royal a brièvement posé pour des photos à l’intérieur du véhicule à trois roues, décoré d’un motif africain audacieux et d’un logo Union Jack.
La côte du Kenya et d’autres régions du pays ont été frappées par des pluies torrentielles et des inondations parfois violentes ces derniers jours.
L’agence humanitaire de l’ONU, OCHA, a déclaré le mois dernier que l’Afrique de l’Est connaîtrait probablement des pluies plus fortes que la normale entre octobre et décembre en raison du phénomène El Niño.
El Nino est un phénomène naturel associé à une augmentation de la chaleur dans le monde entier, ainsi qu’à des sécheresses dans certaines régions du monde et à de fortes pluies ailleurs.
Le roi Charles est depuis longtemps un fervent environnementaliste et son programme lors de sa visite d’État de quatre jours au Kenya s’est concentré sur les efforts de lutte contre le changement climatique, ainsi que sur le soutien aux arts créatifs, à la technologie et à la jeunesse.
“Si rien n’est fait, le réchauffement climatique, la perte de biodiversité et le changement climatique sont des défis qui nous menacent tous et ne peuvent être relevés que par l’ensemble de la société travaillant ensemble dans un esprit d’action, de partenariat et d’engagement”, a-t-il déclaré au bureau des Nations Unies à Nairobi. semaine.
La visite au Kenya a toutefois suscité des émotions mitigées dans l’ancienne colonie, avec des appels au roi pour qu’il s’excuse pour la répression brutale de la Grande-Bretagne contre la lutte pour l’indépendance du pays.
Lors d’un banquet d’État mardi, le monarque de 74 ans a déclaré que “les actes répréhensibles du passé sont une cause de la plus grande tristesse et du plus profond regret”, sans toutefois présenter d’excuses.
Au moins 10 000 personnes – principalement de la tribu Kikuyu – ont été tuées lorsque les autorités de l’époque coloniale ont brutalement réprimé le soulèvement des Mau Mau entre 1952 et 1960, même si certains estiment les chiffres réels bien plus élevés.
Des dizaines de milliers d’autres ont été arrêtés et détenus sans procès dans des camps où les rapports faisant état d’exécutions, de tortures et de passages à tabac violents étaient monnaie courante.
Vendredi, Charles a visité la mosquée Mandhry de Mombasa et la cathédrale du Souvenir, où il a participé à une réunion interconfessionnelle.
(AFP)