Le Maroc limite la production de pastèques
Le gouvernement marocain a pris des mesures pour limiter la production de pastèques afin de rationaliser l’utilisation de l’eau dans les zones critiques. A Zagora, l’une des principales provinces productrices de cette culture gourmande en eau, le gouverneur a pris une décision limitant à un hectare les superficies maximales autorisées pour la culture de la pastèque, rapporte Maroc Nouvelles du mondeprécisant que cette décision a été annoncée en marge d’une réunion tenue au siège de l’administration le 18 octobre 2023. La culture de tous types de pastèques dans les zones proches des champs de pompage d’eau potable délimités par les locaux des comités est également concernée par cette mesure restrictive.
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Qu’en est-il des zones désignées ? Ils comprennent les installations d’adduction d’eau potable et les berges du Draa le long des oasis, en plus des lits des rivières. Pour une mise en œuvre efficace de la mesure, les autorités locales ont mis en place des comités chargés de contrôler la quantité d’eau extraite pour l’irrigation et de surveiller l’état des ressources en eau. Ces comités sont également chargés d’engager des poursuites judiciaires contre ceux qui enfreignent les restrictions.
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En janvier, le wali de la région Guelmim-Oued Noun a interdit la culture de la pastèque et du melon sur le territoire de la province de Guelmim en raison de l’assèchement des sources d’eau et de la baisse du niveau des eaux. niveau hydrostatique. Cette décision faisait suite à la circulaire du ministère de l’Intérieur invitant les agents de l’administration territoriale à prendre des mesures pour rationaliser la consommation d’eau potable.
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Dans ses rapports, la Banque mondiale classe le Maroc parmi les pays ayant les plus faibles ressources en eau par habitant. En 2015, les ressources moyennes en eau du pays par habitant s’élevaient à seulement 645 mètres cubes par an, loin du « seuil de pauvreté en eau » de 1 000 mètres cubes par habitant.