L'ONCF lance le projet TGV Kénitra
Un décret publié au Bulletin officiel a conféré le statut d'utilité publique à ce projet, étape importante dans la mobilisation des terrains nécessaires à son avancement. Ce décret couvre les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat et Marrakech-Safi, suivant ainsi le modèle de la première LGV Casablanca-Tanger, déclarée d'utilité publique en 2009.
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L'importance du projet LGV Kénitra-Marrakech a été soulignée dans un protocole d'accord signé lors de la visite du roi Mohammed VI aux Émirats arabes unis. Mohamed Rabia Khlie, directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF), a mis en avant les atouts de cette ligne, notamment sa capacité à relier Tanger à Marrakech en trois heures. Il a également évoqué la création de 70 millions de journées de travail et de 3 700 emplois permanents pendant la construction. Parallèlement, l'ONCF a lancé un appel à la concurrence pour acquérir 168 trains, dont 150 pour les liaisons interurbaines et 18 pour les extensions LGV, avec un budget prévisionnel de 16 milliards de dirhams.
L'acquisition de nouvelles rames vise à répondre à la forte demande de mobilité, à renouveler le matériel roulant et à desservir la future extension de la LGV jusqu'à Marrakech. Cinq ans après le lancement de la première LGV marocaine et africaine, « Al Boraq », l'ONCF continue d'investir dans des solutions de transport innovantes et durables. Ces investissements ne se limitent pas à l’achat de trains, mais visent également à développer un écosystème industriel ferroviaire marocain.