Le Maroc a une longueur d'avance sur l'Espagne
Qui, le Maroc ou l’Espagne, accueillera la finale de la Coupe du monde 2030 ? S'il reste encore quelques années pour la tenue de la Coupe du monde 2030, dont l'organisation a été confiée au Maroc, à l'Espagne et au Portugal et qui se déroulera dans ces pays avec les trois premiers matches en Amérique du Sud (Argentine, Paraguay). et Uruguay), sa finale ouvre les appétits. Rabat et Madrid souhaitent l'accueillir et proposent chacun un stade. Mais le royaume semble déjà avoir une longueur d'avance sur son voisin du nord. « Le joyau de la compétition est la finale qui, en principe, se jouerait à Madrid, mais le Maroc mène sa bataille. C’est là qu’entre en jeu l’énorme influence qu’exerce le pays africain sur la préparation de la compétition. Le Maroc, en tant que pays et sa fédération de football, est à l'avant-garde du contrôle médiatique de la Coupe du monde. Tout ce que l'on sait du tournoi vient du côté marocain. (…) La dernière nouveauté était le logo du tournoi (Yalla Vamos 2030'. « Yalla » en arabe signifie « Allons-y ») pas encore officiellement annoncé, mais déjà filtré par les médias liés au régime marocain. observe le journal espagnol Le débat.
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“Ici, en Espagne, nous sommes en retard depuis le début”, note Daniel Calle, ajoutant que le Maroc a depuis prévenu qu'il demanderait à accueillir la finale (qui se jouera le dimanche 21 juillet 2030) et a déjà proposé un stade moderne. à Casablanca. A titre de comparaison, l'auteur de l'article souligne que Rabat bénéficie d'un “soutien international important” et entretient de “très bonnes relations avec la FIFA, qui compte “sur elle” pour accueillir des tournois, ce qui n'est pas le cas en Espagne depuis de nombreuses années. » À cela s’ajouterait la pression exercée par le président français sur l’instance dirigeante mondiale du football pour que la finale de la Coupe du monde 2030 se tienne au Maroc et non en Espagne. Selon Emmanuel Macron, le continent africain “Mérite une autre grande finale, car ce serait un clin d'œil à l'évolution du football en Afrique du Nord et au Maghreb, où la France, de son côté, souhaite avoir une grande influence”, écrivait le même journal dans un précédent article.
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L'autre atout qui pourrait maximiser les chances du Maroc : une bonne organisation de son football. En Espagne, c'est tout le contraire. Après l'étrange démission de Víctor Francos, secrétaire d'État aux Sports, le sport au niveau gouvernemental est au point mort, sans leader fixe, constate l'auteur de l'article. Et de conclure : « Ceci, combiné au processus intérimaire à la RFEF (Fédération espagnole de football, NDLR) avec des élections au début de l'année prochaine, fait que l'Espagne est désormais en retard dans la zone d'influence de la candidature, ce qui Mais cela sera toujours consensuel, car les relations entre le Maroc et l’Espagne sont très bonnes.»