Amine Harit parle de son admiration pour Walid Regragui
« C'était important de trouver un entraîneur marocain, quelqu'un qui ait la même vision, cet amour du pays. Je ne dis pas que les entraîneurs qui ne sont pas marocains n'ont pas cet amour, mais c'est différent. Ce n'est pas un amour de la patrie, c'est un amour de leur travail, de vouloir donner une bonne image du Maroc, mais il n'y a pas cet amour patriotique. Il est venu avec beaucoup de détermination, Walid», commente Amine Harit dans un entretien à RMC Sport. Le travail du sélectionneur national a permis au Maroc d'accéder au dernier carré de la Coupe du monde Qatar 2022, devenant ainsi le premier pays africain à atteindre ce stade de la compétition. Selon le joueur de 26 ans, Walid Regragui connaissait le métier. « Le fait qu’il soit jeune, qu’il soit un ancien international, ça a joué un rôle énorme. Il connaissait les ficelles du métier, quoi faire et quoi ne pas faire, et surtout il nous parlait comme si nous étions ses amis. Cela crée une relation où l'on se dit « pour cette personne, je peux laisser ma jambe sur le terrain ». Il a réussi à créer une équipe homogène, (il n'y a) pas de statut, pas de gens qui ne sont pas contents d'être sur le banc, pas de prise de tête. » D'ailleurs il salue l'ambiance qui règne dans l'antre des Lions de l'Atlas : « Pour un groupe qui vit ensemble un mois, un mois et demi, quand on arrive à avoir cette tranquillité, d'avoir un groupe qui s'entend bien. et bien quoi qu'il arrive, je trouve que pour lui c'est magnifique. Notre relation avec lui, avant d'être professionnelle, est familiale. C'est comme s'il était notre grand frère.
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Amine Harit a également évoqué sa convalescence après sa grave blessure du 13 novembre 2022. Après avoir raté la Coupe du monde, il participera à la CAN 2024 Côte d'Ivoire. « Je m'étais préparé à cette éventualité, j'étais bien équipé en termes de machine de récupération, etc. Ce n'est pas un mensonge. Je pense que même si je ne croyais pas vraiment à ce genre de choses, je me rends compte que cela peut aider sur le plan physique. Je n'ai aucune douleur musculaire, Dieu merci, et j'espère que ça continue comme ça. Mais je suis très heureux. C'est une des grandes satisfactions de mon début de saison, ma capacité à récupérer et à enchaîner les matches. Avant ma blessure, quand j'étais encore bien, je ne pouvais pas continuer comme j'ai pu continuer ces derniers temps », confie-t-il. L'international marocain affirme avoir travaillé plus dur pour être prêt pour la CAN car il ne voulait pas rater deux compétitions d'affilée avec son pays. « (…) d’autant plus qu’à la Coupe du monde, ça s’est super bien passé, donc ça m’a laissé un petit pincement au cœur. Cela a été pour moi une grande source de motivation de conserver ce rêve de revenir en sélection. »
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Selon le milieu offensif de l'OM, le Sénégal, champion en titre, est automatiquement favori pour la prochaine édition de la CAN. « C’est le Sénégal qui a remporté la dernière Coupe d’Afrique donc ils sont favoris. Après je pense qu’on a aussi une très très bonne équipe. Il y a aussi la Côte d'Ivoire qui organise la compétition, il faudra donc les prendre au sérieux. Il y a beaucoup de pays avec de la qualité, mais une CAN ne se gagne pas seulement avec de la qualité, il y a du sacrifice, de la détermination et de la mentalité”, analyse-t-il, notant aussi que “ce sont les choses qui feront la différence et je pense que c'est cela en vaut la peine”. Bien sûr, il n'a pas évoqué les Fennecs, mais il pense quand même que « l'Algérie est une équipe sur laquelle il faut compter. » « Il y a beaucoup de gens qui ne les prennent pas au sérieux parce qu'ils n'ont pas été bons lors de la dernière CAN (élimination en phase de poules, NDLR) et n'ont pas été qualifiés pour la Coupe du monde. Quand on voit les noms des joueurs dont ils disposent… Les gens ont un peu oublié, mais cela ne leur fera pas de mal. Je pense que c'est plus une force quand les gens ne parlent pas beaucoup de toi. Je pense que cela pourrait être une très belle surprise dans cette Coupe d'Afrique. »