les petits taxis veulent augmenter leurs prix
La coordination des syndicats des petits taxis de Marrakech a publié un communiqué pour répondre à l'un des syndicats qui jugeait sa demande déraisonnable. Elle justifie sa demande par l'augmentation des prix de la vie quotidienne, du gasoil, du loyer, mais aussi par l'obligation pour les petits chauffeurs de taxi de la ville ocre de s'inscrire à une couverture santé à leurs frais. Notant que leur demande est devenue obsolète depuis 2011, elle rappelle qu'en 2019, les autorités avaient signé un procès-verbal prévoyant une augmentation du prix. Sauf que l'autorité n'a pas respecté cet accord. Conséquence : cette augmentation est dépassée par les circonstances. Face à la situation, la coordination demande l'application de la décision préfectorale dans son intégralité.
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Aussi, elle a demandé une révision du prix des petits taxis travaillant devant les hôtels, à l'instar de ce qui a été fait à l'aéroport de Marrakech-Menara. Autre sujet préoccupant : l'invasion des grands taxis par des chauffeurs, pour la plupart auparavant chauffeurs de petits taxis, circulant sans point de départ ni d'arrivée fixe et de manière aléatoire, afin d'attirer uniquement des touristes étrangers. La coordination demande aux autorités locales de résoudre ce problème, chaque catégorie étant priée de rester dans son couloir.
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La coordination a également refusé de priver les conducteurs du soutien financier de l'État pour compenser les frais de carburant. Certains « opérateurs gourmands » refusent ce soutien au motif que trois mois s'écoulent « sans que les chauffeurs déclarent ne pas l'avoir reçu, de peur de perdre leur emploi en raison du surplus de main d'œuvre sur un marché où l'offre dépasse la demande avec plus de 30 000 permis. »