Deux autres régions françaises désormais au niveau épidémique de grippe
Deux régions du nord de la France ont vu les cas de grippe atteindre des niveaux « épidémiques ». Cela signifie que la majorité des régions du continent se situent désormais au plus haut niveau.
Les Hauts-de-France et l'Île-de-France ont vu leurs niveaux augmenter après la publication des données de la semaine 51 de l'année (18-24 décembre).
Ils rejoignent le Grand-est, la Bourgogne-Franche-Comté, la Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'Auvergne-Rhône-Alpes et l'Occitanie au niveau épidémique.
Tous les autres départements métropolitains de l'ouest de la France se situent au deuxième niveau « pré-épidémique » le plus élevé, le mouvement massif de personnes à travers le pays pour rendre visite à leur famille et à leurs amis pour Noël étant considéré comme un facteur contribuant à ces niveaux élevés.
Les hospitalisations de personnes présentant des symptômes grippaux ont augmenté de 38 % en une semaine, mais restent « faibles » par rapport à la capacité maximale des hôpitaux, estiment les autorités sanitaires.
De plus, il y a peu de risque de voir se reproduire la triple épidémie de Covid, de grippe et de bronchite de décembre 2022, qui a étendu les services d'urgence à travers le pays.
Les cas de bronchite diminuent dans tout le pays.
Les plus jeunes connaissent la plus forte hausse
Le nombre de personnes sollicitant une consultation médicale pour des « symptômes pseudo-grippaux » était de 278 pour 100 000, contre 228 la semaine précédente (du 10 au 17 décembre).
“Les indicateurs de grippe/syndrome grippal sont en hausse dans les consultations externes et les hôpitaux, pour toutes les tranches d'âge, mais plus particulièrement chez les 0-14 ans”, ont indiqué les autorités sanitaires après avoir relevé les niveaux dans les deux départements la semaine dernière.
Cela vaut également pour la tranche d’âge de 65 ans et plus, mais « dans une moindre mesure » que pour la jeune génération.
Les autorités sanitaires recommandent toujours de prendre des mesures de précaution, notamment « le port du masque en cas de symptômes, dans les lieux très fréquentés et en présence de personnes vulnérables ».
Santé Publique estime que ces mesures sont « vitales… dans un contexte de forte circulation des différents virus respiratoires », mais il ne s’agit pour l’instant que de lignes directrices sans règles officielles en place.
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