L’Algérie « punit » les Émirats arabes unis à cause du Maroc
Les relations entre les Émirats arabes unis et l'Algérie continuent de se détériorer. La semaine dernière, le ministère algérien de la Justice a demandé la suspension de la conclusion des contrats avec la Société unie des tabacs (UTC) et la Société algéro-émiratie des tabacs (STAEM). Selon Echorouk proche du pouvoir algérien, cette mesure est justifiée par « le mécontentement des autorités algériennes à l'égard du parti émirati en raison de son non-respect des engagements pris dans l'accord signé en 2005, aux termes duquel il s'était engagé à entrer en partenariat avec L'Algérie, où il était prévu que les Emiratis travailleraient à développer les capacités de l'entreprise de tabac et à faire de l'Algérie un pays exportateur de produits du tabac, notamment vers l'Europe et l'Afrique. Le journal évoque également “l'existence de soupçons de contrebande de millions de dollars”. dans le secteur du tabac et leur transfert à l'étranger, qui ont coûté à l'Algérie des pertes de plusieurs milliards pendant plus de 20 ans”.
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Cette décision fait suite à une réunion du Haut Conseil de sécurité (HCS) présidée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune le 10 janvier à l'issue de laquelle celui-ci a exprimé dans un communiqué ses “regrets concernant les actions hostiles contre l'Algérie, émanant d'un pays arabe frère”, sans toutefois nommer les Émirats arabes unis. Mais selon les médias algériens, il s'agit bien d'Abou Dhabi. Le 12 décembre 2023, la radio publique accusait les Émirats d'avoir débloqué 15 millions d'euros au profit du Maroc pour « financer des campagnes médiatiques subversives ». S'appuyant sur des “sources proches du dossier”, les médias officiels ont affirmé que les campagnes de “désinformation et désinformation” sur les réseaux sociaux visent à “créer un climat de tension entre l'Algérie et les pays du Sahel”.
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Depuis la visite du Roi Mohammed VI aux Emirats Arabes Unis où, 12 protocoles d'accord portant sur le transport ferroviaire, le développement des aéroports marocains, l'immobilier, le tourisme, les énergies, mais aussi sur l'éducation, la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau, etc. , ont été signés entre les deux pays, la crise diplomatique entre Abou Dhabi et Alger s'est aggravée.