L'armée marocaine se modernise avec les drones kamikaze SpyX
Avec une autonomie de 90 minutes et une autonomie de 50 kilomètres, le SpyX peut frapper des cibles à des vitesses supérieures à 250 km/h. Equipé d'une charge explosive de 2,5 kilos, ce drone suicide est conçu aussi bien pour des missions de reconnaissance que d'attaque. Son acquisition marque une étape significative dans les capacités de défense et de sécurité du Maroc.
L'acquisition de SpyX s'inscrit dans le cadre d'une coopération croissante en matière de défense entre le Maroc et Israël. En septembre 2022, le royaume avait déjà commandé 150 drones WanderB et ThunderB à BlueBird, ainsi que deux satellites de reconnaissance Ofek-13.
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Cette relation s’est renforcée en 2021 lorsque les deux pays ont signé un accord de défense visant à contrer des menaces communes comme l’Iran. Le Maroc a depuis acquis plusieurs armes israéliennes, dont le système anti-drone Skylock Dome et les solutions de guerre électronique et de renseignement électromagnétique d'Elbit Systems.
Si le renforcement des capacités militaires du Maroc est indéniable, il ne manquera pas de provoquer des réactions dans la région, notamment auprès du pays voisin, l'Algérie. Les relations entre le Maroc et Israël restent également très sensibles, notamment en raison du conflit israélo-palestinien.
Malgré ces tensions, le Maroc poursuit sa stratégie de modernisation militaire, visant à devenir une puissance régionale majeure en Afrique du Nord, mais cela ne plaît pas forcément à l'Algérie ni même à la partie espagnole.