La candidature du Maroc menacée ?
Pedro Rocha, président par intérim de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), a été inculpé vendredi dans une affaire de détournement de fonds présumé. Une nouvelle affaire, après celle du baiser forcé de son prédécesseur Luis Rubiales, qui risque de compromettre la candidature de l'Espagne au Mondial 2030 et d'autres pays également, dont le Maroc.
L'inculpation de Pedro Rocha pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour l'Espagne. La situation inquiète de nombreux acteurs du football espagnol qui craignent notamment le retrait de leur pays de l'organisation de la Coupe du monde 2030, aux côtés du Maroc et du Portugal.
“Ça sent très mauvais… J'ai peur qu'ils nous enlèvent l'organisation de la Coupe du monde 2030… Nous verrons”, a écrit l'ancien international espagnol Iker Casillas dans un post sur X. Ancien gardien du Real Madrid a exprimé ses craintes vendredi, suite à l'annonce de l'inculpation du successeur de Luis Rubiales, rapporte 20 minutes.
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La semaine dernière, Luis Rubiales, expulsé après l'affaire du baiser forcé donné à la joueuse Jenni Hermoso après le sacre de l'Espagne au Mondial féminin, a été inculpé dans cette même affaire liée aux contrats signés par la RFEF au cours des cinq dernières années. Son domicile ainsi que le siège de la Fédération ont été perquisitionnés.
La FIFA a retenu les candidatures du Maroc, de l'Espagne et du Portugal pour la Coupe du monde 2030. Le Maroc et l'Espagne ont exprimé leur intérêt pour accueillir la finale de la compétition. Avec cette nouvelle affaire qui touche la fédération espagnole, la finale de la Coupe du monde 2030 pourrait se jouer au Grand Stade de Casablanca, en construction à Benslimane.