Abderrazak Hamdallah affronte Walid Regragui

«Je reproche à Regragui de ne m'avoir joué que dans une demie orpheline après la Coupe du monde 2022 lors du match contre le Cap-Vert, qui reste une équipe forte. Il m'a remplacé immédiatement après la fin de la première mi-temps”, a déclaré Abderrazak Hamdallah dans un entretien avec le journaliste Khaled Yassine sur sa chaîne YouTube. Il ne digère pas le peu de temps de jeu que lui accorde le sélectionneur de l'équipe marocaine. Il « m'a appelé à des matchs amicaux et ne m'a pas inclus. (…) Alors comment pourrait-on me juger, d'autant plus que je joue un rôle important dans le club saoudien d'Al-Ittihad et que je marque des buts ? “, Il a demandé. Il comprend mal le sort qui lui est réservé au sein de l’équipe nationale. «Tous les meilleurs buteurs et attaquants des clubs du championnat saoudien vont en sélection, sauf Hamadallah. Je n'ai eu ma chance que récemment avec l'équipe nationale, mais mes meilleures périodes ont été avec Badou Zaki”, a ajouté le deuxième buteur historique du championnat saoudien avec plus de 130 buts.

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Le joueur de 33 ans revient sur sa première convocation sous l'actuel entraîneur des Lions de l'Atlas. « Quand il m'a appelé pour la première fois, il m'a dit : pourquoi les gens disent que tu es un joueur difficile. J'ai répondu : est-ce que vous m'avez convoqué pour me poser cette question », a-t-il déclaré.

HamadAllah a assuré qu'il “ne sait pas pourquoi il a la réputation d'être un joueur difficile”. Il avait entretenu de bonnes relations avec l'ancien sélectionneur des Lions de l'Atlas, Badou Zaki, dont il a subi le départ. L'arrivée du technicien français Hervé Renard a rimé avec un gros problème pour l'attaquant marocain. « Après le départ surprise de Badou Zaki, j'ai passé quatre années de disette avec Hervé Renard qui excluait tous les joueurs des championnats du Golfe », se souvient-il. Il était tout de même convoqué pour participer à la CAN 2019. “Je n'ai été rappelé en équipe nationale pour la CAN 2019 que lorsque tous les joueurs de l'équipe nationale comme Karim El Ahmadi, Mbarek Boussoufa et Noureddine Amrabat étaient venus au championnat saoudien”, a-t-il déclaré. a déclaré, ajoutant qu'il était le meilleur buteur et le meilleur joueur du championnat saoudien cette année-là.

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“Quand je suis arrivé, j'ai trouvé un groupe, comprenant la plupart des joueurs – je ne dis pas tout le monde –, dans lequel régnait une atmosphère de nonchalance et de je m'en fiche comme si nous n'avions pas la Coupe d'Afrique dans quelques semaines », a révélé l’international marocain. Mais avant cela, un incident s'est produit avec Fayçal Fajr lors d'un match amical contre la Gambie en préparation de la CAN 2019. Fayçal a refusé de laisser Hamdallah tirer un penalty. «J'étais malheureusement à bout de nerfs. Peut-être qu'il y avait un classement des joueurs qui devaient tirer les tirs au but, mais quant à notre groupe – les joueurs qui devaient jouer la seconde mi-temps, il n'y avait pas de classement. Hamadallah était motivé par le désir de regagner la confiance du public et de marquer sur penalty. «Quand je suis entré sur le terrain, je débordais d'enthousiasme, notamment avec l'accueil chaleureux du public marocain que je remercie. Alors, je suis venu pour marquer et reprendre confiance avec la sélection, car on était à deux semaines de la CAN. Quand nous avons obtenu le penalty, j'étais le premier joueur à récupérer le ballon. En tant que joueur qui joue au football depuis des années, je peux dire qu'il y a presque une règle selon laquelle il faut laisser faire quand un joueur va prendre le ballon pour tirer, surtout s'il s'agit d'un attaquant”, a-t-il déclaré. a continué.

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Un épisode que l’ancien buteur de la Botola avec l’OCS n’a pas du tout apprécié. Pour montrer qu'il n'est pas à l'affût des penaltys, il a encore déclaré : « Lors du match Maroc-Géorgie, j'ai provoqué un penalty et j'ai demandé à Sofiane Boufal de tirer, ce qu'il a fait. refusé, et j'ai accepté sans problème.