Les Marocains craquent pour le centre-ville
Le marché immobilier existant a connu une légère baisse de 3% au cours des trois derniers mois, résultant d'une baisse des prix de 6% pour les appartements et de 1% pour les villas. On note un intérêt particulier pour les lots de terrains dont les prix connaissent une certaine stabilité, les relais Maroc Diplomatique. Les primo-accédants privilégient les studios dont les prix sont inférieurs à 1 million de dirhams. Cet intérêt prononcé pour les petits logements en centre-ville contraste avec la préférence constatée pour les grands espaces en périphérie, souligne-t-on.
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Selon les données de Bank Al-Maghrib (BAM) et de l'Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), les transactions immobilières ont baissé de 12% d'un trimestre à l'autre, et de 5% d'une année sur l'autre. . La hausse des taux des prêts immobiliers par la BAM ainsi que l'attentisme des acheteurs qui préfèrent profiter de leurs vacances d'été avant de conclure un achat, ont contribué à la baisse des transactions. Une baisse importante qui se fait sentir à Casablanca, notamment au cours du deuxième trimestre, en raison de la baisse des prix dans certains quartiers de la ville.
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Actuellement, le prix du mètre carré a baissé de 20% dans certains quartiers de Casablanca comme Maarif, Triangle d'Or et Racine où la demande était forte et les prix en hausse. Ce changement de paradigme a commencé à s’observer après la crise du Covid-19, avec une forte demande pour des bâtiments avec beaucoup de verdure ou avec accès à l’espace extérieur. Au premier trimestre 2023, l'offre a diminué de 9,2 % et la demande a augmenté de 13,6 %. La même tendance est observée au deuxième trimestre de cette année. A Casablanca par exemple, la demande est trois fois supérieure à l’offre.