Deux rappeurs condamnés à deux ans de prison
Deux ans de prison et 500 dirhams d'amende. C'est la sentence prononcée lundi par le tribunal de première instance de Fès contre les auteurs de la chanson controversée « Kobi atay », accusés d'« incitation de mineurs à la débauche ou à la prostitution ».
La chambre criminelle du tribunal de première instance de Fès a condamné chacun des deux auteurs de la chanson controversée à une peine de deux ans de prison assortie d'une amende de 500 dirhams. Les deux prévenus ont écopé de cette peine, en application de l'article 497 du Code pénal qui punit d'une peine de 2 à 10 ans de prison toute personne incitant à la débauche ou à la prostitution de mineurs de moins de 18 ans et commettant un crime ou un délit par voie électronique. (218-5).
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La chanson, qui a suscité un tollé, est « indécente », selon les termes de l'association « Touche pas à mon enfant » qui considère que certains extraits incitent clairement à l'exploitation sexuelle et au viol de mineurs. Dans un communiqué, l'association a invité la société civile, en l'occurrence les associations de défense des droits de l'homme, ainsi que toutes les forces vives du royaume à s'unir pour lutter contre les viols d'enfants.