Un élu marocain accueilli par la police à sa descente de l'avion
Visé par plusieurs plaintes pour émission de chèques sans provision et corruption, le troisième vice-président de la commune de Tétouan, également ancien conseiller au cabinet de Mohamed Ben Abdelkader, a été arrêté mardi matin à son arrivée à l'aéroport de Rabat-Salé. . Il s'était réfugié en Espagne pour échapper à la justice.
Anas Al Yemlahi, le troisième vice-président de la commune de Tétouan, accusé d'avoir émis des chèques sans provision, aurait reçu des pots-de-vin de certaines personnes à qui il aurait promis de les embaucher à des postes de direction. commissaires judiciaires, et qui s'était rendu en Espagne pour échapper à sa détention, a été arrêté mardi matin par les services de sécurité de l'aéroport de Rabat-Salé après son retour au Maroc, rapporte le quotidien. Al Ahdath Al Maghribia. L'un des plaignants affirme lui avoir donné la somme de 300 000 dirhams pour qu'il puisse embaucher un de ses proches au poste de commissaire judiciaire, alors même que ces recrutements se font par concours et sont organisés par le ministère de la Justice. Selon certains de ses proches, les dettes de l'élu sont estimées à plusieurs dizaines de millions de dirhams, réparties en divers chèques sans provision et diverses reconnaissances de dettes.
Lire : Maroc : un élu pris en flagrant délit de corruption
Après son arrestation, l'ancien conseiller au cabinet de Mohamed Ben Abdelkader (USFP), ministre de la Modernisation de l'Administration publique et ministre de la Justice, de 2012 à 2019, dans le gouvernement de Saaddedine El Otmani (PJD), doit être transféré à Tétouan. , puis présenté devant le procureur du roi près le tribunal de première instance. Après son audience à Tétouan, une éventuelle convocation devant le procureur général du roi près la cour d'appel de Rabat serait envisageable. Sans exclure sa saisine du parquet chargé des délits financiers.
Lire : Marrakech : un élu local tombe dans la corruption
Certains proches de l'élu s'efforcent d'éviter la prison à Al Yemlahi en tentant de convaincre ses créanciers de retirer leurs plaintes. D'autres collectent de l'argent auprès de certains entrepreneurs et hommes d'affaires de la ville, afin de rembourser leurs dettes.