Une aubaine inattendue grâce aux attaques en mer Rouge ?
La crise sécuritaire en mer Rouge entraîne des modifications des itinéraires. De nombreuses compagnies maritimes se tournent donc vers les ports méditerranéens, dont ceux de Casablanca et Tanger Med, devenus des hubs, rapporte le journal. Inspirations écologiques citant l'indice mondial des conteneurs Drewry (WCI). Selon les professionnels du transport maritime, cette crise profite effectivement au Maroc. « Bien entendu, les risques de congestion des ports ne sont pas exclus mais, pour le moment, les ports marocains maîtrisent la situation et parviennent à gérer le flux important de navires qui accostent. La compétitivité et la qualité des productions restent un atout», confirme Aziz Mantrach, vice-président de l'ASMEX et président de la commission logistique de l'association. Autre situation : la flambée des prix des conteneurs. « Aujourd’hui, les prix affichent une nouvelle hausse. Selon nos informations, le prix du conteneur de 40 pieds aurait atteint 6 000 dollars et celui du 20 pieds s'élève à 3 000 dollars», rapporte le World Container Index (WCI) de Drewry. De son côté, l'expert Najib Cherfaoui se dit convaincu de la capacité du Maroc à proposer d'autres alternatives tout aussi attractives. Il cite en exemple le port de Dakhla, convoité par certains grands armateurs locaux.
À lire : Crise en mer Rouge : le Maroc en position de force grâce à Tanger Med ?
L’augmentation de la demande est à l’origine de l’augmentation attendue. Mais les conteneurs vides manquent. « Pour faire face à cette crise persistante, les compagnies maritimes ont récemment déployé des navires de plus grande capacité afin de pouvoir répondre à la demande », rapporte le Drewry World Container Index (WCI). En fin de compte, la crise sécuritaire en mer Rouge a eu un impact négatif sur l’économie du transport maritime international en raison d’une hausse des taux de fret et des coûts d’assurance maritime, note-t-on.