Un réseau mafieux foncier, dont un juge, jugé à Fès
Le procès de 38 responsables de Sefrou, Ifrane, Meknès, Ain Taoujtat, Azrou, Tinghir, Béni Mellal, Ouarzazate et Midlet, accusés d'expropriation de terrains domaniaux et privés, a repris mardi devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Fès.
L'accusé, détenu à la prison de Bourkaiz, a participé en personne à cette audience, après avoir été entendu par visioconférence depuis une salle de la prison lors des deux audiences précédentes. Lors de la dernière audience tenue il y a deux mois, le tribunal a ajouté le dossier du député des terres collectives de la région de Midelt, portant à 38 le nombre de prévenus poursuivis pour falsification de documents en vue d'expropriation de biens immobiliers.
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Le tribunal de Fès a rejeté les demandes de mise en liberté provisoire des accusés, dont un juge du tribunal de première instance de Sefrou, un avocat du barreau de Meknès, un conseiller municipal istiqlalien d'Ifrane, des fonctionnaires et des notaires. Le tribunal avait reporté l'audience précédente en raison de l'absence de certains accusés. Ce réseau de contrefacteurs a été démantelé il y a quelques semaines par la brigade régionale de police judiciaire.
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Les prévenus sont poursuivis pour appartenance à un réseau criminel, corruption, confection de documents relatifs à la cession ou à la renonciation ou à l'usufruit de biens immobiliers appartenant à une collectivité collective, falsification de documents privés et administratifs et falsification de documents officiels. .