Des coupures d’eau à Casablanca ?
Ces derniers jours, l’eau potable est devenue rare dans plusieurs villes comme Had Soualem, Sidi Rahal, Bir Jdid et leurs environs, ainsi que Sidi Bennour et El Jadida. « Les coupures ou réduction répétées du débit ont commencé il y a quelques jours et se poursuivent trois jours par semaine, sans qu’aucune explication n’ait encore été fournie quant aux raisons de cette interruption », dénoncent auprès de l’AFP des habitants de Had Soualem. Al3omkCes coupures répétées obligent les habitants de cette commune à s’approvisionner en eau pour leurs besoins, en attendant que la situation revienne à la normale.
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De son côté, l’Agence autonome de distribution d’eau et d’électricité de Chaouia a annoncé la mise en place de mesures de coupure d’eau potable jusqu’à ce que la situation s’améliore, invitant la population à rationaliser l’eau. L’Agence avait prévenu qu’elle procéderait à des coupures d’eau au niveau de la station de production de la société des eaux d’Oum Er-Rbia, principal fournisseur de la région de Bir Jdid et des environs, en raison de la baisse du niveau d’eau au niveau du barrage de Sidi Saïd Maâchou. La même situation est observée à El Jadida et aux environs où l’Agence de distribution d’eau a interrompu l’approvisionnement en eau potable pendant plusieurs jours en raison du faible débit.
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Ces coupures à répétition sont dues à la baisse du niveau des eaux au niveau des barrages de la région de Casablanca-Settat, comme le barrage d’Al Massira en raison de la grave sécheresse qui frappe le royaume ces dernières années. Pour pallier à la situation, les autorités de la région ont décidé de construire une grande usine de dessalement de l’eau de mer. D’un coût de 6,5 milliards de dirhams, les travaux ont été lancés en juin dernier par le prince héritier Moulay Hassan. Cette usine, située dans la région de Bir Jdid, dans la province d’El Jadida, devrait être opérationnelle en 2026 et produire jusqu’à 300 millions de mètres cubes d’eau par an. Elle permettra de combler le déficit hydrique dont souffre la région de Casablanca-Settat et ses environs.