Le meilleur de la semaine dernière : l’ascendance japonaise remise en question, une faille dans les portefeuilles numériques, l’utilisation de l’IA pour diagnostiquer les maladies génétiques
La semaine a été riche en recherches biologiques : un trio de paléontologues de l’université de Tsukuba, de l’université de Berkeley et de l’université de Kyoto a découvert des preuves de l’existence d’une nouvelle espèce de mammifère disparu ressemblant au morse qui parcourait autrefois les eaux de l’Atlantique Nord. Cette créature, appelée Ontocetus posti, avait des adaptations alimentaires très similaires à celles du morse moderne. De plus, une équipe de généticiens du Centre des sciences médicales intégratives du RIKEN a mené une analyse de l’ascendance japonaise qui remet en cause les théories conventionnelles. Et une équipe de biologistes de l’université Western, au Canada, a découvert une protéine dotée de la capacité inédite d’arrêter les dommages à l’ADN. Appelée protéine C de réparation des dommages à l’ADN, elle a été trouvée dans une bactérie courante.
Dans le domaine technique, une équipe d’ingénieurs affiliée à plusieurs institutions chinoises a développé un type de vêtement robotique intelligent et souple destiné à servir d’adaptation thermique automatique en cas de chaleur extrême. Un groupe de spécialistes de la sécurité dirigé par une équipe de l’Université du Massachusetts à Amherst a découvert une faille dans la sécurité des portefeuilles numériques, même lors d’événements où le titulaire légitime de la carte n’utilise pas de portefeuille numérique. De plus, une équipe d’ingénieurs des laboratoires nationaux Sandia a fait la démonstration d’une boussole quantique destinée à la navigation lorsque les signaux GPS ne sont pas disponibles. Et une équipe d’ingénieurs informatiques de l’Université technique de Darmstadt rapporte que les modèles d’IA tels que ChatGPT sont moins capables d’apprendre de manière autonome qu’on ne le pensait auparavant.
Par ailleurs, une équipe de chercheurs médicaux et de généticiens du laboratoire de neurobiologie du développement de l’université Rockefeller a découvert que la désactivation d’un gène appelé Astrotactine 2 entraînait des traits et des comportements compatibles avec l’autisme chez des modèles de souris. Des défauts dans la protéine associée au gène ont été liés à des problèmes de développement neurologique chez les enfants. Par ailleurs, la cosmologiste Wendy Freedman de l’université de Chicago et ses collègues ont découvert, lors de l’analyse des données du télescope James Webb, qu’il n’y avait peut-être pas de conflit entre les deux méthodes utilisées pour mesurer la constante de Hubble. Enfin, une équipe de chercheurs en médecine et en intelligence artificielle de la faculté de médecine de Yale a découvert qu’une application d’intelligence artificielle pouvait diagnostiquer avec précision une certaine maladie génétique en utilisant uniquement des photographies faciales.
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Citation: Le meilleur de la semaine dernière : l’ascendance japonaise remise en question, une faille dans les portefeuilles numériques, l’utilisation de l’IA pour diagnostiquer les maladies génétiques (2024, 19 août) récupéré le 19 août 2024 à partir de
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