Le paradoxe du marché immobilier marocain
Dans une note sur la tendance globale du marché immobilier au deuxième trimestre 2024, BAM et l’ANCFCC expliquent que cette baisse est le résultat de la baisse de 0,6% des prix des propriétés résidentielles et des terrains. Les prix des propriétés commerciales ont, quant à eux, enregistré une hausse de 0,4% au cours de la période. Le nombre de transactions a augmenté de 12,1%, soit 11,1% pour les propriétés résidentielles et 25,6% pour les propriétés foncières, précise la note. Les ventes de propriétés commerciales ont, quant à elles, connu une baisse de 2,3%.
Au deuxième trimestre 2024, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a montré une certaine stabilité, avec une augmentation de 0,5% des prix des terrains, des prix résidentiels stables et une baisse de 0,3% des prix des biens commerciaux. Quant au nombre de transactions, il a enregistré une baisse de 8,2%, dont 6,7% pour les biens résidentiels, 10,2% pour les terrains et 15,9% pour les biens commerciaux.
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Français Par classe d’actifs, les prix résidentiels ont baissé de 0,6% sur un an, tirés par la baisse des prix des appartements (0,4%), des maisons (2%) et des villas (1%). Dans le même temps, les transactions ont augmenté de 11,1%, avec des hausses de 11,8% pour les appartements et de 1,1% pour les maisons et une baisse de 2,6% pour les villas. Les prix de l’immobilier commercial ont augmenté de 0,4%, dont 0,2% pour les locaux commerciaux et 0,7% pour les bureaux. Les transactions ont baissé de 2,3%, dont 3% pour les locaux commerciaux et 1% pour les bureaux.
Par ville, on observe une hausse des prix de 0,1% à Oujda et de 1,4% à Agadir, une stagnation à Rabat et Fès et des baisses de 0,4% à Meknès et de 1% à Tanger. L’IPAI est calculé selon la méthode des ventes répétées. Seuls les biens ayant fait l’objet d’au moins deux transactions au cours de la période considérée sont pris en compte.