Une route récemment emportée par les eaux, à qui la faute ?
L’exemple le plus frappant est celui de la route régionale n°706 reliant Rich à Imilchil dans la province de Midelt. Reconstruite il y a moins de trois ans pour plusieurs dizaines de millions de dirhams, cette route a été littéralement pulvérisée par les intempéries, suscitant l’indignation des riverains et des internautes.
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Sur les réseaux sociaux, les accusations de corruption et de malversations fusent. Les travaux auraient été bâclés, les études préliminaires erronées et les matériaux utilisés de mauvaise qualité. « Une fraude dans la construction de la route a provoqué son effondrement », peut-on lire dans de nombreux commentaires. Les pluies torrentielles n’ont fait que révéler ce qui était déjà évident pour beaucoup : l’argent public a été gaspillé.
Les responsables régionaux et provinciaux qui ont validé ces travaux et permis ces pratiques douteuses sont pointés du doigt. Cela pose également la question du contrôle de la qualité des infrastructures publiques et de la lutte contre la corruption dans tout le secteur.
Les habitants de toute la région de Midelt se retrouvent avec une route impraticable et un sentiment d’amertume. Certains internautes réclament des réponses et des sanctions exemplaires contre les responsables de ce fiasco.