Moody’s évalue l’économie marocaine
Cette confirmation de la note Ba1 du Maroc met en évidence les atouts institutionnels du royaume et sa solide position extérieure, ainsi que les faibles niveaux de revenus et les défis socio-économiques qui limitent la stratégie de consolidation budgétaire du gouvernement, indique Moody’s. Ces défis entravent la réduction de la dette et la recherche de financements pour la mise en œuvre des projets de développement. Malgré des progrès, le Maroc est en retard sur la voie du développement, par rapport aux autres pays ayant obtenu la même note, relève l’agence de notation.
Toutefois, les perspectives restent stables, affirme Moody’s, qui encourage le gouvernement marocain à poursuivre les réformes économiques et sociales afin de bâtir une économie solide, résiliente aux chocs, tout en assurant la stabilité de la dette. L’agence s’attend également à voir les autorités marocaines poursuivre leurs efforts de consolidation budgétaire, malgré les dépenses prévues liées à la réforme de la sécurité sociale et la mise en œuvre de nombreux projets d’infrastructures liés à la Coupe du monde. 2030, la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le programme de reconstruction post-séisme, sans oublier les investissements liés au changement climatique.
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L’agence de notation note avec satisfaction que les plafonds nationaux sont maintenus, avec la monnaie locale à Baa1 (trois crans au-dessus de la note souveraine) et le change à Baa2 (un cran en dessous du plafond en monnaie locale). Moody’s félicite également le Maroc pour sa résilience face aux chocs extérieurs majeurs, soulignant la solidité des institutions du royaume et la bonne gouvernance dont elles font preuve dans la gestion des crises. Elle salue également l’efficacité des politiques monétaires et macroéconomiques du royaume, marquées par le maintien de la stabilité des prix, renforcée par une libéralisation progressive du taux de change.
Quant à la dette publique du Maroc, elle restera stable autour de 65% du PIB au cours des prochaines années, selon Moody’s qui prévoit une baisse “modeste” du déficit budgétaire de 4,2% du PIB en 2024 à 3,8% en 2026. aborde également les défis que le Maroc doit relever pour parvenir à une croissance durable. Elle attire l’attention sur les disparités économiques et sociales persistantes dans le royaume qui alimentent les inégalités, soulignant que les femmes, les jeunes et les personnes vivant dans les zones rurales ont un accès limité à l’emploi, à l’éducation et aux services de santé.