
Jonathan Harroch passe sa première nuit en prison
Après son arrestation samedi dans un grand hôtel de Casablanca, en exécution d’un mandat d’arrêt national, puis son placement en garde à vue, Jonathan Harroch, PDG du City Club, a été incarcéré à la prison d’Oukacha à Casablanca. Ainsi en a décidé le juge d’instruction près la cour d’appel de la capitale économique.
Depuis samedi, Jonathan Harroch n’est plus libre de ses mouvements. Arrêté par la brigade nationale de la police judiciaire de Casablanca, il a été présenté mardi au procureur de la République près la cour d’appel de la ville. Il a décidé de déférer l’homme d’affaires au juge d’instruction. Après la prolongation de sa garde à vue jusqu’à mardi, il a été incarcéré à la prison d’Oukacha à Casablanca. Le suspect était recherché pour avoir émis des chèques sans provision.
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Dans un communiqué, le Centre marocain des droits de l’Homme s’est félicité de l’arrestation de Jonathan Harroch “en flagrant délit d’exploitation de deux jeunes femmes dans sa chambre d’hôtel, qu’il prétend être des employées de son groupe”, et en possession de 2,5 grammes de cocaïne. Selon le Centre, ces éléments « confirment les nombreux soupçons qui pèsent sur cette personne, qui exploite les jeunes femmes travaillant dans son groupe, ce qui nécessite des poursuites pour délit de traite des êtres humains et usage de drogues dures ».
Le Centre a révélé que de nombreux employés du « City Club » se plaignaient de mauvais traitements et d’abus présumés de la part du prévenu qui n’avait pas honoré ses engagements envers eux, y compris le paiement régulier des salaires. Ces comportements “ont aggravé la situation sociale et psychologique de nombreux salariés, sans qu’ils puissent obtenir leurs droits, que ce soit à l’amiable ou par la voie judiciaire”, dénonce la même source, ajoutant que des Marocaines ont confié avoir été interdites d’accès au club de la City. à cause du port du voile ou du burkini.
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Au vu de ces éléments, le Centre a demandé d’ouvrir une « enquête sur toutes les irrégularités commises par le propriétaire du City Club au sein de son groupe, en interrogeant les salariés et adhérents, et de prendre les mesures nécessaires à son encontre, afin de protéger les droits des femmes marocaines qui ont été victimes de ses comportements et désirs contraires à la dignité de la femme marocaine.