Les industriels français se précipitent à la porte du Maroc
Les industriels français, notamment ceux de l’armement et de l’énergie, frappent aux portes de l’État marocain. “Deux dossiers sont en discussions sérieuses (hélicoptères et sous-marins), dont un occupe le haut de la pile (hélicoptères)”, révèle La Tribuneindiquant qu’Airbus Helicopters et le Maroc “négocient une commande importante pour Caracal, dont le nombre pourrait aller jusqu’à 18 appareils (12 pour l’armée de l’air et 6 pour la gendarmerie)”. Il s’agit d’un contrat estimé entre 600 et 800 millions d’euros, « qui permettrait de réaliser des travaux à Marignane comme à Bordes pour le motoriste Safran Helicopter Engines (SHE). »
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Airbus négocie avec Royal Air Maroc (RAM) la vente des appareils A220, A320 et A330, en vue de renouveler une partie de la flotte de la compagnie, jusqu’ici exclusivement Boeing, à l’exception de quelques avions brésiliens. Embraer (Embraer 190) et le constructeur européen ATR, détenu à 50-50 par Airbus et Leonardo (ATR 72-600). L’ambition de RAM est d’élargir sa flotte d’avions avec près de 200 nouveaux appareils afin d’accompagner la mise en œuvre de la feuille de route stratégique de développement du secteur touristique pour la période 2023-2026.
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Certains constructeurs français font en revanche face à une concurrence très forte. C’est le cas de Naval Group. Le groupe industriel français spécialisé dans la construction navale de défense fait face au Maroc à une très forte concurrence de la part des chantiers sud-coréens Hanwha et Hyundaï pour la vente de deux sous-marins et la construction d’un sous-marin. Ses féroces concurrents proposent des submersibles moins chers, mais équipés de la même technologie que celle développée par Naval Group avec Saft (batteries lithium-ion). La commande des sous-marins par le Maroc devrait intervenir en 2025.