
Condamné pour des publications sur Facebook
Poursuivie pour incitation à la discrimination et à la haine entre les personnes par voie électronique, injure à une institution constitutionnelle par les mêmes moyens et incitation à commettre des crimes par voie électronique, Samira Kacimi a écopé jeudi d’une peine de trois mois d’emprisonnement et de 3.000 dirhams d’amende. Membre de la branche de l’Association marocaine des droits de l’homme de la ville de Sefrou, elle a été arrêtée dans un salon de coiffure où elle travaillait par des éléments de la gendarmerie du chef-lieu territorial. Le procureur a ordonné son incarcération à la prison locale le 17 octobre et a décidé de la poursuivre en état d’arrestation. Il avait également rejeté la demande de libération conditionnelle en raison de l’existence de garanties légales de présence.
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Le procès de Samira s’est ouvert devant le tribunal de première instance de Sefrou. Deux audiences avaient été reportées pour lui permettre de préparer sa défense et de lire les éléments du dossier. Lors de la troisième audience, des avocats appartenant à diverses associations ont assisté Samira. Ils ont plaidé pendant des heures après l’audition de l’accusé. Elle n’a pas nié avoir écrit les publications en question. Elle a cependant expliqué le contexte de chaque publication et nié les accusations portées contre elle.