Les clients en colère contre Maroc Telecom
Les abonnés de Maroc Telecom ont été surpris. Désormais, la durée d’une semaine accordée pour une recharge de 10 dirhams donnant droit à un crédit de 1 Go a été réduite à trois jours seulement. De ce fait, l’abonné est obligé de recharger à nouveau même s’il n’a pas utilisé tout le crédit précédent. De même, la validité maximale d’une semaine pour la recharge à 5 dirhams, qui offre 500 Mo, a été réduite à une seule journée.
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Sur le web, les 79,7 millions d’abonnés de Maroc Télécom se plaignent de la dégradation des services Internet mobile de l’entreprise, notamment la baisse du débit Internet la nuit et l’augmentation notable du débit de consommation des crédits. Ces augmentations ont permis à l’opérateur historique d’augmenter son chiffre d’affaires annuel consolidé de 0,7%, précise-t-on. Dans un communiqué relatif à ses résultats du troisième trimestre 2024, Maroc Telecom a annoncé avoir réalisé au cours des neuf premiers mois un chiffre d’affaires de 27,4 milliards de dirhams, avec une hausse des revenus de l’Internet mobile de 15,7%. Ses revenus issus des activités de téléphonie fixe et Internet ont atteint 7,4 milliards de dirhams, en hausse de 2,9% par rapport à la même période de 2023.
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Certes des gains ont été réalisés, mais la dette nette de Maroc Télécom s’est aggravée, passant de 17,41 milliards à 22,999 milliards de dirhams en un an, entre le troisième trimestre 2023 et celui de 2024, en raison du paiement par l’entreprise de l’amende qui lui a été infligée par la justice. , dans le cadre de son litige avec la société Wana. En juillet dernier, la cour d’appel de commerce de Casablanca a confirmé la condamnation de Maroc Telecom pour abus de position dominante. L’opérateur historique avait 10 jours pour verser une indemnité de 6,4 milliards de dirhams à son concurrent Wana Corporate, devenu Inwi, au titre des dommages et intérêts. Le paiement “a été effectué au cours du mois de juillet, évitant ainsi à Maroc Telecom une procédure de recouvrement forcé qui aurait pu fortement nuire à son image”.
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En janvier 2020, l’opérateur historique a été condamné à une amende de 3,3 milliards de dirhams, suite à une saisine d’Inwi auprès de l’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT). Ce dernier a conclu que les pratiques de l’opérateur historique avaient « effectivement empêché et retardé l’accès des concurrents au dégroupage et au marché de la téléphonie fixe ».