
Coupe du monde 2030 Maroc : organisation, stades, retombées économiques
Rabat deviendra le centre névralgique des opérations. Une équipe de la FIFA de 300 employés y sera basée pour superviser tous les aspects logistiques et organisationnels, de la préparation du stade à la sécurité des équipes et des supporters. Casablanca jouera un rôle tout aussi crucial en devenant le centre de transmission de la télévision, diffusant les matchs de la Coupe du monde aux quatre coins du monde.
Le coût de l’organisation, estimé à 15 milliards de dollars, sera couvert par la FIFA. Lekjaa a tenu à souligner la complexité d’une telle entreprise : « Même si certains peuvent considérer que l’organisation d’un match de football est simple, la préparation d’un seul match demande des efforts considérables. »
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Des mesures exceptionnelles ont été prises pour faciliter l’organisation. La loi marocaine a été modifiée pour exonérer de taxes tous les équipements importés, des ballons aux voitures en passant par les ordinateurs.
La question de la répartition des matches entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal sera tranchée d’ici 2027. Lekjaa a exprimé sa confiance dans la place centrale qu’occupera le Maroc dans ce trio et dans le nombre important de matches clés que le Royaume accueillera.
La Coupe du Monde 2030 représente une opportunité exceptionnelle pour le Maroc. Il mettra en valeur les infrastructures et la richesse culturelle du pays, contribuant ainsi à son développement économique et social, a-t-il indiqué.
Dans cette optique, de grands projets d’infrastructures sont mis en œuvre, notamment l’extension des lignes TGV vers Marrakech et Agadir et l’agrandissement des principaux aéroports du pays. Ces projets s’inscrivent dans une vision à long terme, initiée sous le règne du roi Mohammed VI, visant une renaissance économique et sociale complète, promet Lekjaa.
Le Maroc ne se limite pas à la Coupe du monde 2030. Le pays ambitionne d’accueillir d’autres grandes compétitions internationales, comme la Coupe d’Afrique des nations en 2025 et la Coupe du monde de futsal en 2028. Ces événements sportifs contribuent à renforcer la position du Maroc en tant que pôle sportif régional et international.
Les stades existants seront modernisés pour répondre aux normes internationales, à l’exception de Casablanca qui verra la construction du nouveau stade « Hassan II ». Ce dernier deviendra un atout majeur pour la ville et ses clubs emblématiques, le Raja et le Wydad.
Enfin, Lekjaa a souligné l’importance d’une répartition équitable des avantages économiques. Les bases des équipes participantes seront réparties dans 32 villes marocaines, démontrant l’engagement du Maroc en faveur d’un développement équilibré et décentralisé.