
Des voitures volées en France retrouvées au Maroc
Parmi les accusés figurent des fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des individus ayant déjà eu des démêlés avec la justice et des intermédiaires.
L’affaire a débuté par un audit du centre d’immatriculation des véhicules de Tétouan, qui a révélé la falsification des documents de propriété et de dédouanement de plus de 300 véhicules. Certains de ces véhicules auraient été volés à l’étranger, d’autres importés sans payer de droits de douane. Une fois les documents falsifiés, ces véhicules étaient vendus sur le marché national.
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L’enquête a montré que des fonctionnaires corrompus collaboraient avec des intermédiaires, des commerçants et des employés de l’administration chargés de légaliser les documents.
La police a contrôlé un échantillon de véhicules immatriculés à Tétouan ces dernières années en utilisant la base de données d’Interpol. Résultat : des dizaines de véhicules ont été signalés volés dans plusieurs pays européens. Les autres véhicules, importés légalement, faisaient alors l’objet de documents falsifiés.
Les 22 suspects ont été placés en garde à vue tandis que l’enquête se poursuivait pour déterminer le rôle précis de chacun dans cette affaire.