
Actualité dans l’affaire du viol d’une Française à Casablanca
Les faits se seraient déroulés à Casablanca durant le week-end du 8 au 10 novembre. La victime et son fiancé, Mohamed Amine Naguib, responsable au sein de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ont participé à une fête dans une villa située au quartier Anfa. et appartenant à Kamil Bennis, fils de l’ancien président de la société Laprophan, Ali Bennis. Amine Najib est le fils de Nadia Lyouussi, présidente d’Agricolair Maghreb, et d’Abdelilah Najib. Il est également le cousin de Kamil Bennis, un jeune entrepreneur de 37 ans actif dans le domaine du fitness.
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Une centaine de personnes de la haute bourgeoisie marocaine ont participé à cette soirée, dont M’hammed Alj, fils du président de la CGEM, Chakib Alj, et Saad Slaoui, partenaire de Kamil Bennis dans le projet RWC. Ces derniers, ainsi que les deux jeunes hommes, sont accusés de viols violents sur la Française et de consommation de drogue lors de cette soirée privée. Selon des témoins, la fiancée de Mohamed Amine s’est sentie humiliée après avoir retrouvé son fiancé en compagnie d’une ex-petite amie. En réponse, elle se serait réunie avec d’autres invités, dont l’accusé. Soudain fatiguée, elle monta se reposer dans une chambre.
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Par la suite, l’avocat français a affirmé avoir été violé sous l’emprise de la drogue GHB. De retour en France, elle porte plainte pour viol. Les examens médicaux réalisés confirment sa version des faits. Parallèlement, la victime dépose une autre plainte au Maroc pour viol. Son compagnon a porté plainte pour coups et blessures. Dans sa plainte, Mohamed Amine affirmait avoir subi deux côtes cassées après avoir été empêché de s’enquérir de l’état de santé de sa fiancée. Jeudi dernier, lors de son audition par la police marocaine, la victime a présenté les résultats de ses examens médicaux. Le parquet compétent pourrait confier l’affaire à un juge d’instruction.