un règlement à l’amiable ?
Des éléments de la Brigade Nationale de Police Judiciaire (BNPJ) poursuivent l’enquête sur l’affaire de viol d’une avocate française impliquant des suspects issus de familles influentes. Les investigations portent sur une liste de noms d’invités à la somptueuse fête. Parmi les identités révélées figuraient des fils et des filles de familles influentes et renommées, qui ont fait l’objet d’une enquête et d’interrogations sur les détails de la fête. Ils avaient reçu des invitations nominatives, contrôlées à l’entrée de la villa par des agents de sécurité privés, a-t-on rapporté. Hespress.
Les enquêteurs s’intéressent également aux détails de l’organisation des soirées privées animées, notamment celles supervisées par le principal accusé Kamil Bennis (KB). Selon les témoignages des invités, un grand nombre de fils de personnalités influentes et de célébrités, ainsi que de gens ordinaires, ont cherché à assister aux soirées organisées par KB. Pour parvenir à leur objectif, certains d’entre eux sont passés par des intermédiaires pour récupérer leur argent. assurer leur présence et inscrire leur nom sur la liste des invités.
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Samedi, le procureur général du Roi près la cour d’appel de Casablanca a déféré les quatre accusés devant le juge d’instruction pour poursuivre l’enquête. Ils sont accusés notamment de constitution de bande criminelle, de viols, d’enlèvements et de séquestration. En attendant l’aboutissement des procédures judiciaires en cours, ils ont été placés en détention à la prison d’Oukacha.
Tout a commencé par une soirée privée organisée début novembre dans la résidence de Kamil Bennis à Ain Diab à Casablanca à laquelle ont participé des personnalités influentes de la ville. Alors que la fête se déroulait normalement, un avocat français a affirmé avoir été victime de viol. Son fiancé, Mohamed Amine Naguib, a été agressé. La Française a porté plainte auprès de la police judiciaire de Paris, accusant l’organisateur de la fête de l’avoir violée en utilisant une drogue appelée « GHB ». Elle a fourni des certificats médicaux prouvant le viol. La jeune femme a également porté plainte au Maroc. Des examens médicaux ont également confirmé qu’elle avait consommé de la cocaïne. Le fiancé de l’avocat a porté plainte contre elle pour voies de fait. Il affirme avoir été agressé physiquement par l’un des agents qui assuraient la sécurité de la villa. Il s’en est sorti avec des côtes cassées et des blessures à la tête.
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Après l’arrestation des suspects, les parents de l’un d’eux ont cherché à parvenir à un règlement à l’amiable avec la victime, révèle le même site. Par le passé, l’un des accusés avait agressé physiquement une personne et causé de profondes blessures dans un restaurant lui appartenant. Après avoir bénéficié de soins médicaux, notamment de chirurgie esthétique, la victime a reçu une compensation financière en échange de l’abandon de sa plainte, rapporte-t-on.