un Marocain frappe sa femme et ses enfants, 18 mois de prison
L’affaire a éclaté au grand jour le 20 juillet, suite à un appel à l’aide de l’aîné de la fratrie. « Mon père frappe ma mère, venez vite… », a-t-il déclaré à la police. Sur place, la police découvre une situation familiale explosive. La mère montrait des signes d’avoir été battue, giflée, poussée et étranglée, avec une ITT de deux jours. L’origine de la dispute ? Des soupçons d’infidélité de la part du mari, raconte leIndépendant.
Les enfants, âgés de 5 à 17 ans, ont confirmé la violence habituelle de leur père. Des coups avec des ceintures, des bambous, sur les pieds, les fesses, parfois jusqu’au saignement… Le père, d’origine marocaine, aurait reproduit le schéma éducatif violent dont il se dit victime.
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Devant les juges, l’homme a reconnu une partie des faits, minimisant les violences faites à son épouse. « J’avoue avoir été violent, mais je ne l’ai pas étranglée. Je l’ai repoussée avec nervosité, mais je ne lui ai porté aucun coup ! », a-t-il déclaré. Quant aux violences contre ses enfants, il la justifie par une volonté de leur « faire peur » et de les empêcher de « recommencer leurs bêtises ».
« Le traumatisme est persistant sur ces enfants qui revivent les faits lorsqu’ils en parlent ! », a souligné le procureur, requérant dix-huit mois de prison avec sursis avec sursis et retrait de l’autorité parentale. L’avocat de la mère et des enfants, Me Mohamed Essabir, a insisté sur le traumatisme subi par ses clients et sur la nécessité d’une « perte totale de l’autorité parentale ».
L’avocat de la défense a, de son côté, souligné “l’évolution” et la “prise de conscience” de son client, placé sous contrôle judiciaire et suivi par un psychologue depuis le 22 août.
Après délibéré, le tribunal a condamné le père à dix-huit mois de prison avec sursis simple, assortis de l’obligation de suivre un cours de responsabilité parentale.