“Prêt à remplacer Miss France s’il le faut”
A seulement 18 ans, Sabah Aïb, Miss Nord-Pas-de-Calais, frôlait la couronne de Miss France. C’est finalement la candidate martiniquaise, Angélique, qui a remporté le titre samedi soir à Poitiers. De retour dans le Nord, la jeune femme d’origine marocaine revient sur cette expérience et parle de ses projets.
Malgré la déception d’être passée si près de la victoire, Sabah Aïb se dit « très fière » de son parcours. “Je ne pensais pas arriver aussi loin”, a-t-elle confié lors d’un entretien au journal La voix du Nord. « Évidemment, je visais la couronne, mais Angélique la méritait vraiment. »
Si elle reconnaît que la concurrence était serrée, la jeune femme estime que la culture générale aurait pu faire la différence. « J’étais en tête des votes du public, y compris dans les DOM-TOM », explique-t-elle. « Mais le choix des membres du jury s’est fait sur d’autres critères, j’accepte cela. »
Sabah Aïb est revenue sur le choix fort d’avoir rappelé ses origines maghrébines lors de la cérémonie. « Il fallait que je le dise, même si cela n’arrivait pas », dit-elle. «Je ne voulais pas le cacher. Cela me tenait à cœur. » Un choix visiblement payant puisque le public l’a plébiscité.
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Concernant les attaques racistes dont elle a été victime sur les réseaux sociaux, la jeune femme se veut philosophique. « Il y a toujours quelques insultes, mais c’est devenu marginal par rapport à tous les commentaires bienveillants que je reçois. »
Interrogée sur l’abandon du concours Miss aux Pays-Bas, Sabah Aïb a fait part de ses regrets. “Je trouve ça dommage car les concours de Miss sont avant tout des concours de beauté”, souligne-t-elle. « Ils font rêver beaucoup de gens. »
Après cette aventure Miss France, Sabah Aïb compte bien reprendre le chemin de sa vie. Retour à Lille, aux études et au mannequinat. Elle participera également à des événements dans la région pour promouvoir les élections Miss 2025.
Enfin, Sabah Aïb s’est dite prête à remplacer Angélique à Miss Monde si cette dernière devait renoncer à son titre. “On ne sait jamais”, conclut-elle.