un marché à deux vitesses
Le secteur résidentiel, qui comprend les appartements, maisons et villas, se porte bien avec une hausse de 0,6% de l’indice des prix. Cette hausse ne semble toutefois pas stimuler les transactions. En effet, le volume des ventes pour ce type de biens affiche une baisse significative de 11,4%, selon les données de Bank Al-Maghrib (BAM) et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).
À l’inverse, le marché foncier urbain montre des signes d’une dynamique plus positive. Malgré une baisse de 3% de leur prix, les transactions ont augmenté de 7,1%. Cet engouement pourrait s’expliquer par un attrait pour l’investissement foncier, terrain offrant potentiellement une meilleure rentabilité à long terme.
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Le secteur du patrimoine professionnel, regroupant les locaux commerciaux et les bureaux, est en proie à des difficultés. L’indice des prix a baissé de 5,5% pour les locaux commerciaux et de 6,7% pour les bureaux, et les ventes ont chuté de 21,3%.
Globalement, le marché immobilier de Tanger semble traverser une période d’incertitude. La baisse générale du volume des ventes (−9,6%) reflète une certaine réticence des investisseurs ou un certain attentisme.