Le Maroc voit plus grand que le Qatar !
Lors d’un discours mardi à la CGEM, Fouzi Lekjaa a insisté sur les retombées économiques de la Coupe du monde 2030 pour le Maroc. « Aujourd’hui, le football n’est plus seulement un sport ; c’est un véritable moteur économique et une opportunité commerciale. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 15 milliards de dollars de revenus nets pour la FIFA au Qatar, où il n’y avait que 32 équipes. En 2030, nous aurons 48 équipes participantes, soit le double par rapport aux Coupes du monde en Espagne en 1982 et au Mexique en 1986 où il n’y avait que 24 équipes. Cela représente 104 matchs et 7 semaines de compétition. Plus de 10 millions de spectateurs sont attendus, sans compter l’audience mondiale de la télévision. Dans un bassin comme celui du Maroc, de l’Espagne et du Portugal, avec les spécificités de cette Coupe du monde, nous en attendons 15 millions”, a-t-il déclaré.
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Le gouvernement œuvre pour assurer le succès de cet événement sportif mondial, a assuré le président de la FRMF, soulignant que « les investissements ne se limitent pas aux villes dotées de grands stades comme Rabat, Casablanca et Tanger. Le cahier des charges prévoit un réseau de 32 camps de base répartis sur tout le territoire permettant aux différentes équipes de s’entraîner dans des conditions favorables. Aussi, les villes qui n’accueilleront pas de matches de Coupe du monde ne seront pas en reste, a indiqué Lekjaa, précisant que « les camps de base nécessitent une mise à niveau, avec au moins deux hôtels et stades d’entraînement. Chaque équipe installée doit disposer de deux terrains : un primaire et un secondaire en cas de dégradation du terrain.
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Concernant la mise à niveau des infrastructures, le responsable a déclaré qu’elle se déroulerait en deux étapes. « Le premier concerne la rénovation du stade de Rabat (Moulay Abdellah) et du grand stade de Tanger, avec des travaux qui seront achevés d’ici deux mois. La seconde débutera par la construction du grand stade Hassan II à Casablanca. Après la Coupe d’Afrique, nous poursuivrons la modernisation des stades de Fès, Marrakech et Agadir, tout en achevant les travaux du stade Hassan II de Casablanca, dont l’achèvement est prévu pour 2027″, a-t-il détaillé, sans oublier de rassurer. le financement de ces projets « est bouclé, et je tiens à remercier le secteur bancaire. »
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Fouzi Lekjaa a également évoqué d’autres projets d’infrastructures lancés en prévision de la Coupe du monde 2030, parmi lesquels la ligne à grande vitesse vers Marrakech, “la modernisation des aéroports de Tanger, Marrakech et Rabat, ainsi que la construction d’un hub à Casablanca”. Le président de la FRMF précisera que « la logique d’un hub est totalement différente d’un aéroport classique de départ et d’arrivée. Ce projet s’inscrit dans le cadre du développement de Royal Air Maroc, avec laquelle le gouvernement a signé un contrat pour augmenter sa flotte. 200 avions par 2035. » Lekjaa est convaincu qu’« après la Coupe du monde 2026, le nom du Maroc apparaîtra sur toutes les affiches de match à travers le monde. Nous serons sous les projecteurs ».