Le Maroc dit non aux rendez-vous algériens
A quelques jours du début du Ramadan, les dattes algériennes sont indésirables au Maroc, non pas pour des raisons politiques, mais surtout parce qu'elles ne respectent pas les normes.
Les dattes algériennes sont-elles impropres à la consommation ? Les autorités sanitaires de plusieurs pays européens et américains ont pris une décision interdisant cet aliment essentiel pour de nombreux Marocains pendant le mois de Ramadan, rapporte la presse ibérique. De leur côté, les importateurs marocains affirment que les dattes algériennes ne répondent pas aux normes sanitaires. Ils décrivent des dattes souvent trop sèches, manquant de fraîcheur et de saveur. Autrement dit, les dattes sont de mauvaise qualité. Conséquence : de nombreux acteurs du marché marocain se tournent vers d'autres sources, comme la Tunisie, l'Egypte, et même des pays lointains comme l'Iran, mais aussi les Émirats, l'Arabie Saoudite et l'Irak pour s'approvisionner.
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Au Maroc, la production est maintenue à 115.000 tonnes pour la campagne agricole 2023-2024, sur une superficie productive de 50,9 mille hectares. De quoi contribuer à assurer l’approvisionnement du marché national en dattes de qualité pendant le mois sacré du Ramadan. La bonne nouvelle est que les prix des dattes restent stables sur le marché – à l’exception de certaines variétés importées – malgré une forte demande des consommateurs. Les prix varient entre 120 et 100 dirhams le kilo. La datte la plus populaire se vend jusqu’à 120 dirhams.