Les Marocains rejettent les influenceurs
Selon l'étude, seuls 5,9% des Marocains font confiance aux créateurs de contenu, 2,0% font confiance aux influenceurs et 40,7% font confiance à leurs connaissances et amis qui publient sur les réseaux sociaux. La majorité des personnes interrogées, soit 87,9%, ont également insisté sur la nécessité de mettre en place une législation pour encadrer l'exercice des nouveaux métiers liés à la création de contenus sur les réseaux sociaux.
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Pour 38,0 % des personnes interrogées, les plateformes de médias sociaux n'affectent pas leur humeur ou leur état psychologique. Si 39,9% affirment que ces plateformes n'ont pas d'impact positif sur eux, 22,2% pensent le contraire. Près de 96,8% des personnes interrogées pensent que les influenceurs ont un impact très fort, fort ou moyen sur les adolescents, et environ 94,9% estiment que les influenceurs et créateurs de contenu, en quête de gain facile, manquent souvent d'objectivité et de créativité.
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En outre, 64,4 % des personnes interrogées sont convaincues que les plateformes de médias sociaux ont contribué à améliorer la conscience politique et la participation citoyenne, en particulier parmi les jeunes. En revanche, 68,7% des personnes interrogées déplorent le fait que ces plateformes nuisent plus aux Marocains qu'elles ne profitent. Pour 95,8 % des personnes interrogées, TikTok est la plateforme la plus néfaste pour la société et les jeunes, suivie par Snapchat (52,3 %), Instagram (50,3 %) et Facebook (39,7 %).