Europol traque un riche homme d’affaires italien, probablement au Maroc
Où est Giacomo Bozzoli ? Depuis quelques jours, les carabiniers du commandement provincial de Brescia, coordonnés par le colonel Francesco Tocci, sont à pied d’oeuvre pour le retrouver. L’entrepreneur de 39 ans a disparu sans laisser de traces, après avoir appris la condamnation définitive à la réclusion à perpétuité que la Cour de cassation lui avait infligée pour le meurtre de son oncle Mario, dans la fonderie de Marcheno. Il aurait quitté sa maison de la province de Brescia le 23 juin et se serait rendu dans plusieurs localités du lac de Garde, avant de se rendre à Marbella, une station balnéaire du sud de l’Espagne. Il avait réservé un hôtel dans la péninsule ibérique pour des vacances de dix jours avec sa compagne et son fils. Avant d’arriver à Marbella, il aurait fait escale à Cannes, probablement pour interrompre le voyage, et à Valence, pour montrer l’océanarium à son fils, comme cadeau anticipé pour son prochain anniversaire, qui approche.
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Alors que sa compagne et son fils de 9 ans sont rentrés à Soiano del Lago, dans la province de Brescia, Bozzoli poursuit sa fuite. Il aurait fui l’Espagne vers le Maroc en bateau. Les carabiniers du commandement provincial de Brescia tentent de le traquer en surveillant les archives de ses papiers, les images des caméras qui pourraient le capturer (bien qu’il ne soit pas exclu qu’il ait changé d’apparence pour éviter d’être identifié) et les mouvements de sa voiture, une Maserati Levante, qui semble actuellement avoir disparu dans les airs. De leur côté, les militaires de l’Arma tentent de reconstituer ses amitiés et ses liens avec des pays étrangers.