Voici les journalistes graciés par le roi Mohammed VI
A l’occasion de la Fête du Trône célébrée mardi, il y a 25 ans, le roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 2.476 personnes. Les journalistes Taoufik Bouachrine, Omar Radi et Souleimane Raissouni, ainsi que les activistes Reda Taoujni et Youssef El Hirech figurent parmi les bénéficiaires.
Les journalistes et militants Hicham Mansouri, Imad Stitou et Afaf Barani ont également bénéficié d’une grâce royale. « Cette grâce royale se distingue par son caractère humain et a été accueillie avec une profonde gratitude par les familles des personnes graciées », a déclaré Hicham Mellati, directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice. Amnesty International avait demandé à plusieurs reprises la libération des journalistes Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine ces dernières années.
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Selon les autorités marocaines, les journalistes Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine étaient jugés pour des délits de droit commun qui « n’ont rien à voir » avec leur profession ou le respect de la liberté d’expression. Les deux premiers ont été arrêtés en 2020, tandis que le troisième a été arrêté en 2018. En juillet 2023, la Cour de cassation a confirmé les condamnations d’Omar Radi (38 ans) et Soulaimane Raissouni (52 ans) à six et cinq ans de prison respectivement dans des affaires d’agression sexuelle (et d’espionnage pour le premier), après avoir rejeté leur appel.
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En 2021, la Cour de cassation avait déjà rejeté le recours de Taoufik Bouachrine, 55 ans, fondateur et chroniqueur d’un quotidien arabophone. Il avait été condamné à 15 ans de prison pour « viol », « trafic d’êtres humains » et « agression sexuelle » sur plusieurs femmes. Il est en prison depuis 2018.