La faute aux embouteillages ?
Alors que les rues et les entrées de Tanger connaissent une congestion intense du trafic, les hôtels sont loin d’être pleins. Le secteur touristique connaît ainsi une baisse significative de sa fréquentation, et ce pour plusieurs raisons.
Tanger boudée ? L’encombrement des rues et des entrées de la ville ne signifie pas que la ville accueille beaucoup de touristes. Tanger n’a été qu’un point de transit. Pour preuve, le taux d’occupation des hôtels classés n’a pas dépassé les 30% ces dernières semaines dans certaines unités, malgré les rabais offerts par les établissements touristiques afin d’attirer les touristes. Selon des sources professionnelles, cette baisse de fréquentation s’explique par les embouteillages intenses que connaît la ville de Tanger, qui ont entravé la circulation des touristes et gâché leur expérience. Ces derniers ont du mal à se déplacer dans la ville, ce qui ne leur donne pas envie de rester plus longtemps ni même de venir dans la ville en premier lieu. Même les résidents n’ont pas été épargnés.
A lire : Embouteillages à Tanger : le calvaire des MRE en été
Pour inverser la tendance, les professionnels du secteur réclament l’amélioration des infrastructures de la ville de Tanger. Ils demandent des solutions radicales et globales, allant du développement des infrastructures à l’amélioration des services touristiques, qui permettront de regagner la confiance des touristes et d’assurer le retour de l’activité touristique à ses niveaux normaux au cours des prochaines saisons.