Les Chinois ont le contrôle
Une nouvelle étape vers la concrétisation du TGV Kénitra-Marrakech. L’Office national des chemins de fer (ONCF) a attribué le premier lot des travaux de génie civil du mégaprojet de Ligne à grande vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech, qui comprend les terrassements, les ouvrages d’art, le rétablissement de la communication et la clôture, à l’opérateur public chinois China Railway NO.4 Engineering (CREC 4). Cette filiale du groupe public chinois CRRC, leader mondial du matériel roulant ferroviaire, a soumis l’offre la moins-disante, soit 3,4 milliards de dirhams (MMDH), rapporte Le360. Le consortium GRPT SNCE/CAPEP/SEPROB a déposé une offre de 4 milliards de dirhams, GTR 4,2 milliards de dirhams, STAM 4,1 milliards de dirhams, China Railway 20 TH Bureau Group 3,9 milliards de dirhams, GPRT NGE Contracting/Guintoli 4,2 milliards de dirhams, China Overseas Engineering Group 3,9 milliards de dirhams et TGCC 4,2 milliards de dirhams.
A lire : Axa : la délocalisation refusée par le CCE
Conçue pour une vitesse maximale de 350 km/h, la ligne qui reliera Kénitra à Marrakech circulera à 320 km/h, sur une distance d’environ 450 km. Il est prévu de relier directement Tanger à Marrakech sans passer par Casablanca. Deux itinéraires ont été proposés pour l’arrivée du train à Casablanca. Il est également prévu que la ligne de train à grande vitesse passe par un itinéraire alternatif à Benslimane (le stade) en direction de Nouaceur. Celui-ci accueillera l’installation d’une nouvelle gare ou d’un centre de distribution.