La Vision Royale dans la lutte contre les effets du changement climatique en Afrique mise en avant devant le CPS-UA
Intervenant lors de ses consultations, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’Union africaine (UA) et de la CEA, Mohamed Arrouchi a rappelé que le Maroc s’est toujours mobilisé pour des positions africaines communes sur les questions environnementales. , soulignant l’engagement du Royaume, qui trouve ses racines tant dans la politique africaine de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’aide, que dans la Vision de solidarité active et de responsabilité collective, que le Souverain n’a cessé de défendre depuis le Sommet de la Terre. à Rio en 1992.
Le diplomate a également souligné que le Maroc est à la pointe des efforts visant à renforcer la résilience climatique des États insulaires africains, notamment à travers cinq actions concrètes dont l’organisation du 1er Sommet d’action africain, en marge de la Cop 22, qui a adopté plusieurs initiatives. visant à renforcer la résilience africaine face aux menaces climatiques, notamment l’Initiative africaine d’adaptation, l’Initiative africaine d’adaptation de l’agriculture ainsi que la sécurité, la stabilité et la durabilité (3S).
Il passe également par la création de trois commissions africaines sur le climat, dont une dédiée spécifiquement aux États insulaires, et l’organisation, en marge de la COP 27, conjointement avec les Seychelles, d’une réunion ministérielle sur « L’opérationnalisation de la Commission Climat des États insulaires ». : vers la réalisation et l’action », dans le but de mobiliser les membres et partenaires autour d’une feuille de route décrivant des objectifs précis à atteindre, a-t-il déclaré.
M. Arrouchi a également évoqué la création du Centre de Compétences sur le Changement Climatique (4C), comme plateforme de renforcement des capacités et d’échange d’informations sur le changement climatique et de plaidoyer afin que toute coopération entreprise avec l’Afrique intègre nécessairement une approche d’accompagnement à l’adaptation aux exigences climatiques et un plaidoyer qui a abouti à l’élaboration d’une position africaine commune, en partenariat avec l’ONU, suite à l’organisation d’un dialogue régional sur les systèmes alimentaires, en juillet 2021.
L’ambassadeur a également exprimé son inquiétude quant aux effets du changement climatique en Afrique, soulignant que le continent est l’un des plus vulnérables au monde, bien qu’il soit l’un des moins responsables des émissions de gaz à effet de serre.
Il a noté que l’Afrique, très vulnérable au changement climatique, subit divers impacts du changement climatique, notamment la sécheresse et le stress hydrique, les événements météorologiques extrêmes, la baisse de la productivité agricole, la déforestation et la perte de biodiversité, l’élévation du niveau de la mer, l’impact sur la santé publique. et les migrations climatiques.
M. Arrouchi a, d’autre part, noté que pour lutter contre les effets du changement climatique en Afrique, une approche intégrée est essentielle, combinant les efforts aux niveaux local, national et international afin d’atténuer les impacts sur les populations et les communautés. écosystèmes.
Dans ce sens, il a présenté au CPS de l’UA des recommandations stratégiques qui doivent être les éléments fondamentaux de la conception de la position africaine commune dans ce domaine, notamment l’investissement dans les énergies renouvelables, le renforcement de l’agriculture durable, la gestion et la préservation de l’eau, le renforcement des politiques environnementales, adaptation et résilience des communautés, financement et partenariats internationaux, promotion de la recherche et de l’innovation technologique, mobilisation de la société civile et des jeunes et planification urbaine durable.
La délégation marocaine a également insisté sur l’importance des approches intégrées qui peuvent aider l’Afrique à faire face aux défis climatiques, en réduisant ses impacts environnementaux tout en stimulant le développement durable, indiquant que le changement climatique reste un défi mondial, mais que l’Afrique peut jouer un rôle essentiel dans la mise en place de la résilience. stratégies et encourager le développement durable.