Maroc : trafic de palmiers
Des réseaux d’intermédiaires, profitant de la détresse des agriculteurs locaux frappés par des années de sécheresse, achètent des jeunes palmiers à bas prix pour les revendre à prix d’or dans d’autres villes du royaume.
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Face à l’inaction des autorités locales, des associations de protection de l’environnement et des acteurs de la société civile ont déposé plainte auprès du procureur de la République près le tribunal de première instance de Zagora. Ils dénoncent une pratique clairement interdite par la loi 06/01 relative au développement durable des palmeraies et un arrêté du gouverneur de la province datant de 2004.
Si la sécheresse a mis à mal les ressources et les revenus des agriculteurs, les obligeant à vendre leurs palmiers pour survivre, la présence d’intermédiaires et de commerçants dans les oasis est devenue un secret de polichinelle. “Ils concluent des accords avec des agriculteurs qui les autorisent à arracher leurs palmiers pour les revendre dans d’autres villes”, rapporte le quotidien. Assaba. « Ils préfèrent vendre leurs palmiers plutôt que de les voir mourir de soif », précise le journal.