Marocains, n’oubliez pas de déclarer votre patrimoine à l’étranger !
Depuis son lancement, l’opération a permis de récolter 5,2 milliards de dirhams auprès de 2 000 contribuables. “Ce chiffre reflète l’ampleur des avoirs non déclarés”, a déclaré L’économistenotant toutefois qu’un nombre important de contribuables « hésitent encore, que ce soit par manque d’information ou en choisissant de rester dans une zone grise. Mais à quel prix ? “.
Afin de simplifier les démarches pour les contribuables, l’administration fiscale a mis en place un système de traitement rapide des dossiers sous 72 heures. S’il s’agit de liquidités en banque ou détenues sous forme fiduciaire (billets de banque), elles doivent être déposées auprès d’un établissement bancaire agréé, qui applique un taux de cotisation de 5% qu’il doit reverser à l’administration fiscale dans un délai d’un mois.
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En ce qui concerne les biens meubles et immeubles, les avances en compte courant d’associés ou les prêts accordés, une déclaration spécifique du percepteur des impôts est nécessaire. Ici aussi, une contribution de 5% sera calculée sur la valeur d’acquisition des biens ou sur les montants des avances et prêts. La cotisation doit être payée au moment de la déclaration.
« Au-delà du 31 décembre, les contribuables qui n’auront pas régularisé leur situation s’exposeront à un examen approfondi de leurs finances, assorti de sanctions potentiellement sévères. Les sanctions, souvent bien supérieures au coût modéré de la contribution volontaire, pourraient s’avérer fortement dissuasives”, prévient le quotidien.