Les investisseurs étrangers fuient Tanger
Face à certaines difficultés, les investissements étrangers quittent ou décident de quitter Tanger. C’est le choix fait par un investisseur asiatique de renom, spécialisé dans la fabrication de systèmes d’enceintes automobiles, qui aurait créé 3 500 emplois. Confronté à des obstacles pour obtenir les autorisations nécessaires pour acquérir des terrains, il a quitté Tanger et s’est tourné vers l’Egypte, rapporte Rue20.
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Le secteur du tourisme n’est pas épargné. Une bureaucratie persistante et des obstacles, orchestrés notamment par le Centre Régional d’Investissement (CRI) et l’Agence Urbaine, poussent les investisseurs étrangers à quitter Tanger. Alors qu’il envisageait un projet touristique et commercial d’envergure (un centre commercial et un complexe immobilier touristique d’un budget supérieur à 80 millions d’euros) à proximité d’un hôtel de luxe dans la région d’Achakar, un investisseur d’un pays arabe « a été surpris par une demande d’annulation » son projet pour d’étranges raisons liées à l’attente du nouveau plan de développement. »
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De plus, cet investisseur aurait reçu des menaces. On lui aurait dit que s’il refusait d’obtempérer, il serait mentionné que le roi Mohammed VI ne voudrait pas de ce type de projet dans cette zone. Face à cette situation, il préfère quitter Tanger. Il n’attend que que sa demande soit examinée une dernière fois avant de se tourner vers l’Egypte ou la Tunisie pour réaliser son projet.