Walid Regragui menacé de mort
« Nous en avons fait un peu trop. Aucun coup n’a été porté. Cette polémique a été un peu trop exagérée pendant 48 heures. Entre coach et joueurs on se connaît. Dire que j'ai tenu des propos racistes est honteux, a déclaré Walid Regragui lors d'une conférence de presse mardi. Je défendrai mon image jusqu'au bout. J'ai reçu des messages racistes et morts. Cela illustre tout ce qui se passe dans le monde. Mbemba l’avait aussi. Ce n'est pas possible. »
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Le sélectionneur de l'équipe du Maroc expliquera qu'il serre toujours la main après le match. Il a déclaré avoir appris de l'incident que la prochaine fois, il ne devrait serrer la main que de l'entraîneur et de l'arbitre, pas des joueurs. Il a donc exprimé ses regrets. “Peut-être que je n'aurais pas dû lui demander de me regarder dans les yeux.” Cela m'a fait mal et cela a affecté ma famille, a-t-il ajouté. Dans son entretien, il (Chancel Mbemba, NDLR) n'a jamais parlé de racisme, c'est là que la société est malade. Les gens en profitent et la situation empire. Et il y a des méchants des deux côtés. Je suis là pour calmer le jeu. Je condamne les messages qu'il a reçus ainsi que les miens. »
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Regragui déplore l'absence d'unité entre les Africains lors de cette CAN : lors de la Coupe du monde Qatar 2022, “il y avait l'unité en tant que continent, alors que lors de la CAN, on parle de couleur et de religion”. Il a également demandé à être entendu par la Confédération africaine de football (CAF). Elle a ouvert une enquête sur l'incident.
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Déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN Côte d'Ivoire 2023), le Maroc affronte ce mercredi au stade Laurent Pokou de San Pedro à 20 heures (heure locale), 21 heures (heure marocaine), la Zambie en la dernière journée de la phase de groupes. Il tentera de prendre la tête du groupe F.