vers la première centrale électrique africaine alimentée à l’hydrogène vert
L'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), Nareva Holding, filiale du groupe familial royal marocain Al Mada et GE Renova, du conglomérat américain General Electric (GE) s'engagent à investir dans un projet innovant d'hydrogène vert.
L'ONEE, Nareva et GE Renova ont signé un protocole d'accord pour la décarbonation de la centrale électrique au fioul de Laâyoune de 99 MW, alimentée par trois turbines à gaz GE Vernova type 6B haute performance, à travers sa conversion à l'hydrogène vert. Pour y parvenir, ces entreprises entreprendront conjointement des études d'évaluation technique et économique d'une durée de deux ans. « GE Vernova aidera la centrale électrique de Laâyoune à fournir de l'électricité produite à partir d'hydrogène 100 % vert produit dans le parc éolien Nareva à Laâyoune, pour soutenir l'expansion de la capacité d'énergie renouvelable installée au Maroc, de sa part actuelle de 40 % à 52 % d'ici 2030. “, ont indiqué les trois sociétés dans un communiqué.
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S'ils réussissent ce projet, l'usine sera la première en Afrique à utiliser de l'hydrogène vert pour alimenter les turbines à gaz 6B de GE Vernova. Ce projet commun s'inscrit dans le cadre des efforts visant à accompagner la transition énergétique du Maroc vers un avenir sobre en carbone, notamment dans le secteur de la production d'électricité. « Le Maroc renforce sa position parmi les leaders mondiaux de l’énergie durable, avec d’ambitieux projets énergétiques bas carbone. La capacité actuelle installée de sources renouvelables est de 4 672 MW. Quant aux projets en développement ou en construction à travers le pays, ils totalisent une capacité installée de 5 065 MW », a déclaré El Hafidi Abderrahim, PDG de l'ONEE. Selon ses explications, le projet devrait permettre au Maroc de progresser dans la décarbonation de son système électrique en lançant un premier projet pilote et innovant de décarbonation d'une centrale électrique fonctionnant au fioul lourd.
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“Cet accord constitue une étape importante pour ouvrir la voie à l'accélération de l'intégration de l'hydrogène dans le mix énergétique national, permettant ainsi de réduire à la fois la dépendance aux énergies conventionnelles et les émissions de gaz à effet de serre”, a-t-il ajouté.