l'alcool rapportera (beaucoup) plus à l'Etat
Dans le cadre de la mobilisation de recettes supplémentaires pour le budget de l'État, les prix du vin, de la bière et de l'alcool augmenteront à partir du 15 février, rapporte Maghreb-Renseignements, ajoutant que “les augmentations les plus significatives concernent les alcools forts comme le gin, la vodka et le whisky avec une augmentation allant de 50 à 100 dirhams la bouteille”. Une TIC (taxe intérieure de consommation) de 30 000 dirhams par hectolitre est instituée, soit une TIC de 300 dirhams par litre à l'état pur, sur les alcools destinés à la préparation ou contenus dans les spiritueux, les liqueurs, les apéritifs, les vermouths, les fruits conservés à l'alcool, les liqueurs. les vins, mistelles, confiseries en alcool et autres spiritueux, dans la Loi de Finances 2024, promulguée et en vigueur depuis le 1er janvier. Le TIC sur les bières est désormais fixé à 1.500 DH par hectolitre, tandis que celui sur les vins est de 2.000 DH par hectolitre de vin, soit 20 dirhams le litre. Le gouvernement d'Aziz Akhannouch mise sur les TIC sur les boissons alcoolisées pour renflouer les caisses de l'Etat. Il compte récolter plus de 62 millions de dirhams en droits de licence pour les magasins d'alcool.
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L’année dernière, l’alcool a rapporté beaucoup d’argent à l’État. Dans son rapport trimestriel sur l'exécution de la loi de finances 2023, le ministère de l'Economie et des Finances a précisé que les taxes sur les boissons alcoolisées avaient rapporté des recettes de 867,4 millions de dirhams au Trésor public à la fin de l'année. Juin 2023. Dans le détail, les taxes sur le vin ont généré 400 MDH, tandis que les taxes sur la bière ont rapporté 467,4 MDH, soit des taux de réalisation respectifs de 47% et 42% des prévisions de la loi de finances.