
À Tanger, les promoteurs immobiliers reviennent à une mauvaise pratique
Les principaux promoteurs immobiliers sont retournés à un paiement en espèces lors des transactions commerciales liées à la vente et à l’acquisition de biens immobiliers à Tanger, après la relaxation de mesures strictes qui avaient accompagné l’amnistie fiscale.
Les mauvaises habitudes ont la peau dure. Le site Rue20 Les réclamations ont noté le rendement en vigueur du paiement en espèces dans les transactions commerciales liées à la vente et à l’acquisition de biens immobiliers dans la ville de Tanger, après la période d’amnistie fiscale initiée par les services du ministère des Finances. Les grands promoteurs demandent en effet aux clients des montants en espèces supérieurs à ceux qu’ils peuvent tenir à la maison. Certains les obligent à payer plus de 200 000 dirhams en espèces pour des projets résidentiels à moyen-out (debout moyen), il est spécifié. D’autres réclament 450 000 dirhams en espèces pour des projets de haut niveau, qui sont bien connus. Les promoteurs de ces projets sont peu nombreux. En ce qui concerne les projets de logements sociaux subventionnés par l’État, les montants oscillent entre 60 000 et 80 000 dirhams.
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Après le paiement, les clients se heurtent au refus de ces promoteurs de leur délivrer un reçu ou un document justifiant les sommes perçues en espèces. Les promoteurs craignent les procédures judiciaires. Les clients n’ont droit qu’à une simple promesse de vendre qu’ils écrivent. Les acheteurs sont donc dans une situation précaire, ce qui les rend vulnérables. De plus, cette pratique contribue à l’évasion fiscale qui nuise aux finances publiques.